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5 façons d'aider son enfant à accéder à la propriété

Dernière mise à jour : 4 nov.


Source : Centris

Auteur : Centris

 

L’accessibilité à la propriété est plus difficile surtout pour les jeunes. Découvrez les différentes options pour aider votre enfant à acheter sa première maison.



D’abord, il faut être réaliste et vérifier, avec un expert en finances, si votre portefeuille et votre situation vous le permettent. Une bonne discussion familiale devra s’en suivre surtout si vous aidez un enfant et pas un autre. Établissez un plan pour maintenir une équité dans votre planification de votre succession et ainsi éviter bien des potentielles frictions. 


1. Endossement


En endossant votre enfant majeur, vous devenez donc copropriétaire de la maison qu’il achète et, par le fait même, solidairement responsable de l’emprunt. Vos propres ratios d’endettement et votre cote de crédit en seront affectés, ce qui pourrait contrecarrer vos futurs projets immobiliers ou autres. Pensez-y bien!   


2. Don d’argent


Il est possible de faire un don en argent à votre enfant, et ce, sans impact fiscal! Vérifiez ce qui est le plus avantageux et le moins pénalisant pour vous. Il est toujours préférable d’opter pour les liquidités dans un compte non enregistré ou un CELI avant de toucher à vos REER. Il faut vérifier les impacts fiscaux de cette décision en cas de gain en capital lors de l’encaissement d’un placement ou la vente d’un bien, par exemple. Mettez par écrit votre don et voyez à modifier votre testament pour un juste partage futur entre les héritiers (en particulier pour ceux n’ayant pas bénéficié d’un don de votre part).


3. Prêt d’argent


En choisissant cette option, vous pourriez prendre comme garantie le bien acheté. Toutefois, n’oubliez pas de clarifier certains points dans un document juridique : les modalités de remboursement, le taux d’intérêt, ce qui arrivera en cas de décès, les modifications à apporter à votre succession, etc. Si le prêt vous donne des intérêts, vous devrez les déclarer à l’impôt et votre enfant ne peut les déduire que s’il achète une propriété à revenus.


4. Don d’équité


Avez-vous pensé à transférer votre maison à votre enfant à un prix intéressant ? Évidemment, cette décision implique votre propre déménagement. Mais si vous songiez à quitter votre maison pour un espace plus petit, c’est l’occasion d’aider votre enfant à faire le saut dans le monde immobilier. Attention! Cette alternative peut engendrer des coûts fiscaux si la maison transférée n’est pas soumise à l’exemption pour résidence principale. Aussi, si votre maison n’est pas entièrement payée, un don à charge est tout de même possible pourvu que votre enfant prenne en charge l’hypothèque. Point intéressant : pour une transaction entre un enfant et un parent (ou personnes liées), il n’y a pas de droits de mutation à payer.


5. Soutien dans ses finances


Si votre propre situation financière ne vous permet pas de l’aider directement, sachez que votre soutien peut prendre d’autres formes. Vous pourriez, par exemple, consentir à l’héberger après ses études pour qu’il puisse accumuler une bonne mise de fonds. Usez de votre propre expérience pour le guider afin qu’il ait une solide cote de crédit. Encouragez-le à réduire ses dettes tout autant que ses dépenses en l’épaulant dans son budget.

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